Comprendre le foncier rural au Bénin à partir des expériences du ProPFR
Comprendre le foncier rural au Bénin à partir des expériences du ProPFR
La transhumance c’est-à-dire le déplacement saisonnier du bétail pour la recherche du fourrage et de l’eau constitue la principale source des tensions entre agriculteurs et éleveurs.
La pression sur l’usage des terres devient un facteur de déstabilisation des équilibres sociaux-économique dans le monde rural du Nord Bénin.
Risques systémiques liés à une agriculture et un élevage aux caractères extensifs |
Crise sécuritaire et attaques violentes / Enrôlement de la jeunesse dans des activités criminelles |
Crise alimentaire (9,6% du Bénin) https://benin.un.org |
Limites de la disponibilité en terres agro-pastorales (95 % des terres sont « occupés ») |
Crise économique rurale Taux de pauvreté : 46% https://www.banquemondiale.org |
Crise sociale rurale / paix civile perturbée |
Crise environnementale (changement climatique) et dégradation des sols (40%) https://www.bj.undp.org |
Insécurité foncière Moins de 10% des terres agricoles sont sécurisées |
Crise culturelle (Peulh : 8 % de la population) https://instad.bj |
Exode rural Urbanisation |
L’abandon de la grande transhumance supprimerait 23,5 % de « l’espace pastoral » mobilisé au Bénin par la forme actuelle de l’élevage. Ceci aurait, à une échelle nationale, pour effet immédiat une intensification de l’élevage et un « gain » de terre de (24,5% x 36.048 km2 x 75%) 6.624 km2.